Kanika vient d’Inde et se spécialise en chimie de la combustion. Elle a commencé son parcours académique avec une licence en chimie, suivie d’un master en chimie organique de l’Université de Panjab, en Inde. Elle a ensuite poursuivi un Master 2 en chimie physique et analytique à l’Université de Lille, en France, où elle a développé un intérêt pour la combustion lors d’un stage axé sur la combustion des biocarburants, ce qui l’a conduite à faire une thèse en combustion au laboratoire PC2A, UMR 8522, CNRS, Université de Lille. Ses travaux de thèse sur l’étude de la formation de polluants lourds et de particules de suie issus de la combustion des biocarburants lui a permis de recevoir le Prix de Thèse de la section Hauts-de-France de la Société Chimique de France. Après avoir terminé sa thèse, elle a poursuivi ses recherches et son enseignement en tant qu’attaché temporaire de recherche et d’enseignement à l’Université de Lille. Son expérience comprend une série de campagnes expérimentales en France et à l’étranger, dont une étude approfondie sur la pyrolyse à l’Université d’Ibaraki au Japon, ainsi qu’une étude sur la chimie de la combustion à l’aide de la GC 2D à l’Université de Gand, en Belgique. Elle a acquis une expertise dans des techniques analytiques avancées, notamment la GC 1D et 2D ainsi que le nano-SMPS, qu’elle a largement utilisées tout au long de ses recherches doctorales. En septembre 2024, Kanika a rejoint l’équipe BioSCope en tant que chercheuse postdoctorale, où ses travaux se concentrent sur le développement d’un dispositif expérimental de combustion associé à une analyse GC-MS pour étudier la formation de polluants et l’impact du vieillissement des biocarburants sur les émissions. Son objectif futur est de devenir une scientifique dédiée à l’avancement de la recherche en énergie et combustion, en contribuant au développement de technologies de carburants plus propres et plus efficaces..